De l’idée à la création et de la création au développement
De l’idée à la création, il n’y a qu’un pas.
Quelques papiers et signatures. En soit, créer une entreprise en France aujourd’hui n’est pas plus compliquée que trouver à qui s’adresser dans une préfecture. Les coûts d’immatriculation sont tout à fait accessibles, et les aides potentielles pour franchir le cap ne se compte même plus tellement elles s’éparpillent entre la ville, la région, le département, la chambre de commerce etc…
Et ça va être bientôt encore simplifié.
D’ailleurs, s’il y a bien une chose à faire, lorsqu’on a une idée et la volonté de monter sa boite, c’est de surtout ne pas s’en priver.
Cependant, je me permettrais de mettre un léger bémol sur un aspect bien plus complexe, dont on omet de parler et qui intervient juste après la création.
C’est le développement de l’entreprise.
Parce qu’avoir son K-Bis dans les mains c’est bien, c'est déjà beaucoup, mais la développer c’est autrement plus difficile.
Et là, les coûts sont biens plus élevés que pour l’immatriculation, les aides se sont sensiblement effritées, et les compétences entrent concrètement dans la danse.
S’il y a bien « un piège », ou du moins un écueil dans lequel il ne faut pas tomber, c’est de penser que le développement de l’entreprise sera aussi simple que sa création.
D’ailleurs, passer des mois sur son business plan financier est une perte de temps pour 90 % des porteurs de projets qui s’arrachent les cheveux à modifier des chiffres fictifs jusqu’à pas d’heures pour être le proche d’une réalité future qui aura déjà changé trois jours plus tard au détriment de la stratégie de développement.
Pour ma part, j’adore réfléchir à comment développer ma structure, mais je me rappel qu’à mes débuts, ce n’était pas quelque chose qui me prenait beaucoup de temps. J’étais dans le feu de l’action de la création et du lancement, ma vision était à court terme, et je ne mesurais l’impact que cela pourrait avoir.
Aujourd’hui je m’y attarde beaucoup plus, et ça me fascine.
Le développement d’une petite entreprise n’est pas forcément complexe, mais délicat par ce que souvent les premières contraintes sont financières. On cherche donc à faire ce que font les autres à moindres coûts.
La stratégie de développement d’une TPE voudrait justement que l’on ne tombe pas dans se panneau. Certains ont des idées lumineuses pour se faire connaître à moindre frais, d’autres passent des partenariats avec des entreprises déjà installées qui les font travailler dès le début, d’autres encore tablent sur une levée de fonds etc…
A chacun sa stratégie de développement, mais il faut s’ y arrêter dès le début. Je crois que c’est l’un des aspects avec l’offre le plus important d’une entreprise.
Bien plus que l’étude de marché ou le plan de trésorerie à 3 ans.
La vraie question à se poser lorsque l'on prépare sa création, c’est comment vais-je faire pour amener ma boîte là ?
Et ça, c’est pas de la tarte !
Quelques papiers et signatures. En soit, créer une entreprise en France aujourd’hui n’est pas plus compliquée que trouver à qui s’adresser dans une préfecture. Les coûts d’immatriculation sont tout à fait accessibles, et les aides potentielles pour franchir le cap ne se compte même plus tellement elles s’éparpillent entre la ville, la région, le département, la chambre de commerce etc…
Et ça va être bientôt encore simplifié.
D’ailleurs, s’il y a bien une chose à faire, lorsqu’on a une idée et la volonté de monter sa boite, c’est de surtout ne pas s’en priver.
Cependant, je me permettrais de mettre un léger bémol sur un aspect bien plus complexe, dont on omet de parler et qui intervient juste après la création.
C’est le développement de l’entreprise.
Parce qu’avoir son K-Bis dans les mains c’est bien, c'est déjà beaucoup, mais la développer c’est autrement plus difficile.
Et là, les coûts sont biens plus élevés que pour l’immatriculation, les aides se sont sensiblement effritées, et les compétences entrent concrètement dans la danse.
S’il y a bien « un piège », ou du moins un écueil dans lequel il ne faut pas tomber, c’est de penser que le développement de l’entreprise sera aussi simple que sa création.
D’ailleurs, passer des mois sur son business plan financier est une perte de temps pour 90 % des porteurs de projets qui s’arrachent les cheveux à modifier des chiffres fictifs jusqu’à pas d’heures pour être le proche d’une réalité future qui aura déjà changé trois jours plus tard au détriment de la stratégie de développement.
Pour ma part, j’adore réfléchir à comment développer ma structure, mais je me rappel qu’à mes débuts, ce n’était pas quelque chose qui me prenait beaucoup de temps. J’étais dans le feu de l’action de la création et du lancement, ma vision était à court terme, et je ne mesurais l’impact que cela pourrait avoir.
Aujourd’hui je m’y attarde beaucoup plus, et ça me fascine.
Le développement d’une petite entreprise n’est pas forcément complexe, mais délicat par ce que souvent les premières contraintes sont financières. On cherche donc à faire ce que font les autres à moindres coûts.
La stratégie de développement d’une TPE voudrait justement que l’on ne tombe pas dans se panneau. Certains ont des idées lumineuses pour se faire connaître à moindre frais, d’autres passent des partenariats avec des entreprises déjà installées qui les font travailler dès le début, d’autres encore tablent sur une levée de fonds etc…
A chacun sa stratégie de développement, mais il faut s’ y arrêter dès le début. Je crois que c’est l’un des aspects avec l’offre le plus important d’une entreprise.
Bien plus que l’étude de marché ou le plan de trésorerie à 3 ans.
La vraie question à se poser lorsque l'on prépare sa création, c’est comment vais-je faire pour amener ma boîte là ?
Et ça, c’est pas de la tarte !