Idée Reçue...
J’entends encore
J’ai pourtant en mémoire certains noms de prestigieux entrepreneurs ayant démarrés n’étant encore qu’étudiant à l’université.
Mais ce qui m’exaspère le plus dans ce discours c’est que le plus souvent ce sont des chefs d’entreprises (ayant plus ou moins bien réussi d’ailleurs) ou des personnes ne l’ayant jamais fait qui le tiennent.
Permettez-moi de vous dire, dans un premier temps, que c’est absurde !
Demandez à entrepreneur qui se lance, ancien directeur commercial, avec 20 ans de salariat derrière lui, si c’est si simple que ça de s’adapter et de modifier totalement sa manière de travailler ?
Tout les gens qui l’on fait et on réussi vous diront à quelle point le salariat et l’entreprenariat son deux choses toutes à fait différentes.
Chef d’entreprise est un métier qui ne s’apprend ni sur les bancs de l’école ni sur ceux de l’ entreprise, mais en l’exerçant. Même si de plus en plus de formations en facilitent l’accès.
Dans un second temps, je souhaiterais tout de même rappeler une chose.
Le taux de chômage des moins de 25 ans (hommes/femmes) est le plus élevé par tranches d’âges (respectivement 21, 4 et 24, 6 % en 2005.) Source Insee
Dans cette situation, lorsque même avec des diplômes, à la sortie des études on ne trouve pas de travail, la question se pose autrement.
On se dit : « Très bien, personne n’a d’emploi pour moi, je vais donc me le créer. »
(Ce qui est d'ailleurs la première motivation chez les entrepreneurs touts âges, sexes et activités confondus)
Raisonnement qui n’a certes rien à voir avec l’expérience du monde de l’entreprise, mais est tout à fait louable, et à encourager. D’autant plus que bon nombre de jeunes webmasters, designers, experts et autres ont l’ensemble des compétences techniques pour se lancer.
Et même si l'attrait pour l'image du jeune cadre actif et dynamique dans une grande entreprise dont le nom laisse reveur des années 90 perdure, je crois sincèrement que c’est un phénomène grandissant en particulier chez les jeunes.
Dommage que ce soit « l’urgence » qui les pousse à entreprendre limitant le temps de formation et de préparation.
Manque de confiance en soit, peur des risques, manque de considération sont autant de freins les empêchant de franchir le pas.
Ne serait-ce pourtant pas une belle opportunité de voir émerger une génération de créateurs et d’entrepreneurs, dont la France aurait bien besoin ?
Pour ma part, j’en suis convaincu !
« Oui, enfin tu sais ; avant de créer sa boîte, il faut déjà avoir travaillé en entreprise. Moi par exemple, j’avais 15 ans de maison chez BidulChoseChouette quand j’ai créé.»
J’ai pourtant en mémoire certains noms de prestigieux entrepreneurs ayant démarrés n’étant encore qu’étudiant à l’université.
Mais ce qui m’exaspère le plus dans ce discours c’est que le plus souvent ce sont des chefs d’entreprises (ayant plus ou moins bien réussi d’ailleurs) ou des personnes ne l’ayant jamais fait qui le tiennent.
Permettez-moi de vous dire, dans un premier temps, que c’est absurde !
Demandez à entrepreneur qui se lance, ancien directeur commercial, avec 20 ans de salariat derrière lui, si c’est si simple que ça de s’adapter et de modifier totalement sa manière de travailler ?
Tout les gens qui l’on fait et on réussi vous diront à quelle point le salariat et l’entreprenariat son deux choses toutes à fait différentes.
Chef d’entreprise est un métier qui ne s’apprend ni sur les bancs de l’école ni sur ceux de l’ entreprise, mais en l’exerçant. Même si de plus en plus de formations en facilitent l’accès.
Dans un second temps, je souhaiterais tout de même rappeler une chose.
Le taux de chômage des moins de 25 ans (hommes/femmes) est le plus élevé par tranches d’âges (respectivement 21, 4 et 24, 6 % en 2005.) Source Insee
Dans cette situation, lorsque même avec des diplômes, à la sortie des études on ne trouve pas de travail, la question se pose autrement.
On se dit : « Très bien, personne n’a d’emploi pour moi, je vais donc me le créer. »
(Ce qui est d'ailleurs la première motivation chez les entrepreneurs touts âges, sexes et activités confondus)
Raisonnement qui n’a certes rien à voir avec l’expérience du monde de l’entreprise, mais est tout à fait louable, et à encourager. D’autant plus que bon nombre de jeunes webmasters, designers, experts et autres ont l’ensemble des compétences techniques pour se lancer.
Et même si l'attrait pour l'image du jeune cadre actif et dynamique dans une grande entreprise dont le nom laisse reveur des années 90 perdure, je crois sincèrement que c’est un phénomène grandissant en particulier chez les jeunes.
Dommage que ce soit « l’urgence » qui les pousse à entreprendre limitant le temps de formation et de préparation.
Manque de confiance en soit, peur des risques, manque de considération sont autant de freins les empêchant de franchir le pas.
Ne serait-ce pourtant pas une belle opportunité de voir émerger une génération de créateurs et d’entrepreneurs, dont la France aurait bien besoin ?
Pour ma part, j’en suis convaincu !