Prospection : qualitatif ou quantitatif ?

Inconscient, que dis-je, sucidaire celui qui pense que la prospection est la dernière roue du carrosse, la tâche ingrate que l’on laisse au stagiaire présent pour 3 mois !
les démarches commerciales doivent émanner de l'interieur de la structure et être menées par le/les même(s) personne(s) que celles qui se rendrons au rendez-vous.
(pour les porteurs de projet, soyez conscient que vous allez devoir en faire et pas qu’un peu !)
Par définition, le dirigeant d’une entreprise est le premier commercial de sa boîte !
Que se ne soit pas une partie de plaisir pour beaucoup d’entre nous, je le conçois volontiers. Mais pour faire ce que l’on veut, il faut savoir faire quelques concessions.
Ceci étant, on à jamais dit que la prospection c’était 10 heures d’affilées derrière son combiner à enchaîner coups de fil sur coups de fil. (je trouve ça complètement ridicule)
Nous avons chacun notre manière de démarcher (dans la technique j’entends).
En revanche, les règles de bases du type : reprendre contacte avec un prospect par téléphone 1 semaine après lui avoir fait parvenir un courrier, ou tenir sa base de clients et de prospects à jour etc…me semble élémentaires et indispensables.
Dans mon cas je privilégie la qualité à la quantité.
C’est à dire qu’à défaut de cibler un panel énorme de prospects et de les envahir avec des e-mail ou courriers types en espérant vainement qu’il y en ai quelques uns qui me répondent, j’étudie en détail l’activité de mon prospect, ses clients, me mets à la place du décideur, et fait ressortir les avantages que je leur apporte par rapport à ce qu’ils ont déjà, et à l’impacte que cela pourrait avoir sur leurs clients.
Si le résultat de mon étude semble être positive, que me données tendent à me faire penser que si j’étais à leur place, je serais intéressé, alors là je le démarche, mais de manière personnelle. Et là, il y a un véritable intérêt commun.
Bien sûr cela me prend un peu plus de temps en amont parce qu’il y a de la recherche, le message est personnalisé que ce n’est pas un envoi groupé, ça me coûte un peu plus cher, parce que j’envoie une belle photo etc…, mais m’en fait gagner énormément en aval (pour le traitement).
Personnellement, ce n’ai pas non plus mon activité favorite. Mais en la faisant régulièrement, à petite dose et en ciblant au mieux mes interlocuteurs, mon taux de non-réponse est relativement faible.
D’ailleurs, quant cela arrive, c’est que très souvent j’ai mal analysé la structure.
En même temps, lorsque vous avez un bon produit, ou un bon service, et que votre approche est bien pensée, il n’y a aucune raison que l’on vous raccroche au nez avec mépris ou que vous n'ayez pas de réponse.
Souvent, la réponse que l’on a en face dépend de ce que nous avons mis en avant.
Et puis avec le temps, il y a « le métier qui rentre » et l’on est de plus en plus à l’aise...